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Femmes dirigeantes : il est temps de sortir des clichés


Diriger, c’est d’abord porter une vision. Les femmes dirigeantes sont des leaders à l’instar des hommes. Il est temps de sortir de la caricature qui voudrait que les femmes soient orientées RSE et communication là où les hommes seraient animés par la performance.

Depuis l’entrée en vigueur de la loi Copé-Zimmerman (février 2011), tout à changé et rien n’a vraiment bougé.


En 2018, les Présidents du CAC 40 sont majoritairement encore des hommes. Un petit espoir pointe si l’on se concentre sur les conseils d’administration et de surveillance de ces entreprises. On compte alors 42,3% de femmes. En 2017, et pour la troisième année consécutive, on note aussi que le nombre de femmes élues en assemblée générale dans le SBF 120 a dépassé celui des hommes (103 femmes et 78 hommes). Certaines sociétés font même figure de proue : Kering présente un conseil d’administration composé à 60% de femmes. Le Groupe ne peut donc logiquement plus élire de femmes sans enfreindre le cadre légal. D’autres entreprises affichent des taux encourageants de féminisation de leurs conseils d’administration : Engie (56,2%), Spie (55,6%) ou encore Vivendi (54,5%).


En comparaison, les comités exécutifs et de direction, qui ne sont pas soumis à la contrainte légale, sont plus lents à faire progresser la parité en leur sein. Pour les entreprises du CAC 40, les femmes n’occupent en moyenne que 14,7% des places. Sept d’entre elles ne comptaient même aucune femme au ComEx début 2018.


Ce constat en demi-teinte est d’autant plus étonnant que la parité des équipes dirigeantes est une véritable source de performance pour les entreprises. Une étude KPMG nous montre à ce propos qu’entre 2003 et 2013, les entreprises qui ont adopté un modèle paritaire enregistrent une plus forte croissance de leur chiffre d’affaires et de leur taux d’EBITDA.


Mieux encore, les chiffres de l’INSEE nous montrent que bien que le nombre d’entreprises créées et dirigées par des femmes soit en baisse, une TPE dirigée par une femme a 40% de risque en moins de déposer le bilan.


Si hommes et femmes ont en commun la passion de l’entreprise, certaines études donnent à voir l’importance portée par les femmes à la composante humaine et relationnelle. Ainsi, les femmes appuient davantage que les hommes sur les notions de relation client et de management, toujours au bénéfice de la performance de l’entreprise.


Ce qui est vrai pour la parité peut être appliqué, par extension, à la diversité. Il est temps de voir l’altérité comme une source réelle de performance des entreprises.

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