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Les softs skills de plus en plus présents lors des entretiens



Depuis une dizaine d’année, moins de 20% d’un entretien d’embauche est axé sur la validation des connaissances du candidat. Ce que le recruteur évalue, c’est plutôt le « savoir-être ». Même si les compétences techniques restent indispensables, les entreprises mettent l’accent sur les relations humaines et les interactions entre collaborateurs.

Ce nouveau mode de recrutement tourné vers des compétences douces facilite le recrutement des jeunes diplômés, moins expérimenté à l’inverse des actifs.


Les hard skills doublés par les soft skills


Le critère le plus souvent cité par les entreprises avant d'accueillir un nouveau talent dans leurs équipes reste l’expérience, selon l’étude de la Dares.

Les hard skills étaient jusqu’à peu les principales compétences évaluées par les recruteurs en entretien d’embauche. Ces expériences acquises lors du parcours professionnels, sont les plus valorisées sur le CV. Ces compétences techniques tendent de plus en plus à être remplacées par les soft skills. Ces qualités sont parfois plus valorisées par les recruteurs que les compétences techniques. « Nous avons toujours fait attention au savoir être. Nous regardons si les compétences comportementales sont compatibles avec la culture de l’entreprise », explique Marlène Ribeiro directrice exécutive chez Michael Page.

Cet engouement nouveau s’opère depuis quelques années autour du savoir être. La digitalisation est une des raisons de cette tendance. Face aux dernières crises, les entreprises ont besoin de candidats plus agiles et adaptables face aux changements du marché.

La guerre des talents explique aussi en partie l’importance des soft skills dans les critères de recrutement. Les entreprises déploient de plus en plus d’efforts pour fidéliser les talents, elles ont donc tout intérêt à le faire auprès des bonnes personnes, c’est-à-dire les candidats dont le savoir être pourra s’accorder sur le long terme avec l’entreprise.

Au-delà de la tendance, c’est une véritable pratique qui se met en place comme le montre une enquête de Robert Half 52% des DRH accordent autant d’importance, voire davantage, aux soft skills qu’aux expériences.


Le recrutement par les soft skills : un avantage pour les jeunes


Une étude publiée par la Dares, le service statistiques du ministère du Travail, souligne que le processus de recrutement varie grandement en fonction de l’âge des candidats, les employeurs n’ayant pas les mêmes attentes envers les juniors et les profils plus expérimentés. Les soft skills, sont particulièrement appréciés chez les moins de 30 ans. Cette vision du recrutement est une véritable opportunité pour l’intégration des jeunes diplômés dans le monde du travail. Souvent peu expérimentés, les jeunes peuvent se croire désavantagés lorsqu’ils postulent un emploi également convoité par des actifs confirmés.

Or, dans un monde où l’innovation est constante, certaines hard skills deviennent rapidement obsolètes face à l’évolution des technologies. Les domaines du développement web et de la data, par exemple, se renouvellent sans cesse et nécessitent de réapprendre constamment. Par conséquent, ce qu’un étudiant apprend à l’école est vite dépassé. Pour rester à la pointe il faut se former régulièrement, on ne peut donc plus autant s’appuyer sur l’expérience pour recruter. L’agilité des jeunes diplômés est un atout pour s’adapter aux évolutions du milieu professionnel. Pour cela, les trois qualités principales auxquelles sont sensibles les employeurs lorsqu’ils examinent la candidature d’un jeune sont le dynamisme, la présentation et l’opérationnalité.



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